Au cinéma Jacques Prévert des Ulis
“L’héritage” comédie dramatique d’ Ismail Merchant, Inde/Usa, 1993, 2h05, VO, avec Shashi Kapoor, Om Puri, Shabana Azmi
20h: Accueil thé indien par l’association Entr’Inde
20h30 : Film suivi d’un débat animé par Martine Armand, programmatrice de l’Eté indien au musée Guimet
Dans une petite ville indienne contemporaine, Deven est un professeur de hindi passionné de poésie ourdue qui rêve de publier Nur, le célèbre poète ourdou de Bhopal. Non sans mal, il parvient à se procurer un magnétophone et espère l’enregistrer. Nur passe son temps à boire, entouré de jeunes gens qui se moquent de Deven, et de ses épouses dont la plus jeune se targue d’écrire aussi de la poésie. Nur mène la vie dure à Deven avant de reconnaître en lui celui à qui il peut confier ses écrits, son legs à faire publier. Ismail Merchant rend un émouvant hommage à la culture ourdoue dont il était fin connaisseur. D’après une nouvelle d’Anita Desai et avec les poèmes de Faiz Ahmed Faiz, grand poète indien de langue ourdoue.
Au cinéma Jacques Prévert des Ulis
“Parineeta” (la femme mariée) de Pradeep Sarkar 2004, Inde, 2h10, VO, inédit, avec Vidya Balan, Saif Ali Khan, Sanjay Dutt.
Accueil thé indien par l’association Entr’Inde à 20h30. Film suivi d’un débat animé par Alexandra Quien, anthropologue indianiste.
“Calcutta, dans les années 60. Gurcharan vit à Calcutta, dans un haveli (belle maison ancestrale), avec son épouse et ses deux filles, mais n’a plus les moyens de subvenir aux besoins de sa famille. Il décide alors d’hypothéquer sa demeure à son riche voisin, un homme d’affaires cupide, le père du jeune Shekhar. Lalita et Shekhar ont grandi ensemble et ne se sont pas rendu compte que leur amitié se transformait au fil des ans en amour…
“Parineeta” est une comédie musicale de Bollywood, adaptée d’un roman de l’écrivain Bengali Sarat Chandra Chattopadhyay, qui est également l’auteur de « Devdas ». Shantanu Moitra signe là sa toute première bande originale de film, de toute beauté.” (Texte du cinéma des Ulis)
“Pather Panchali” (La complainte du sentier) de Satyajit Ray, Inde, 1955, drame, 1h55, VO (bengali)
Avec Kanu Bannerjee, Karuna Bannerjee, Uma Das Gupta
Voir l’annonce complète du film par le cinéma Jacques Prévert des Ulis :
“My name is Khan” de Karan Johar, Inde, 2010, drame romantico-politique, 2h40, VO
Avec Shah Rukh Khan, Kajol Mukherjee-Devgan
Voir l’annonce complète du film par le cinéma Jacques Prévert des Ulis :
“SWADES, nous, le peuple” de Ashutosh Gowariker, Inde, 2005, comédie dramatique et musicale, 3h30, VO
Avec Shahrukh Khan, Gayatri Joshi, Kishori Balal
Mohan Bhargava, brillant ingénieur de la NASA, est un Indien expatrié.
À l’anniversaire de la mort de ses parents, il repense à sa nourrice, Kaveriamma et, taraudé par la mauvaise conscience de l’avoir abandonnée, décide de retourner en Inde pour aller la chercher. Une fois là-bas, les choses ne seront pas aussi simples qu’il l’avait prévu. La vieille dame, réticente à l’idée de suivre Mohan dans un pays qu’elle ne connaît pas, lui demande un temps de réflexion. Durant ce séjour prolongé, Mohan va se trouver confronté aux réalités socioculturelles de l’Inde rurale.
Ce voyage au pays de ses racines représentera, pour Mohan, une épreuve, une quête et une métamorphose.
Tarif unique à 3€
“Bhumika” (”le rôle”) drame de Shyam Benegal (1977) 2h22, VO. Avec Smita Patil, Amol Palekar, Naseeruddin Shah, Amrish Puri...
Présentation du film par le Cinéma J. Prévert des ULis :
“L’enfance solitaire d’Usha ne fut égayée que par sa grand-mère qui lui apprit le chant. À la mort de son père, l’amant de sa mère, Keshaw, les amène à Bombay. Il conduit Usha dans des studios de cinéma et la fait engager. Usha connaît un fulgurant succès tout en faisant confiance à Keshaw qui l’exploite. Entre les studios de cinéma et ses aventures amoureuses désastreuses, Usha est sur le point de sombrer. Elle décide alors de faire face à l’avenir, seule...
Cette émouvante histoire d’actrice des années 30, basée sur des faits authentiques, repose sur les épaules de la regrettée Smita Patil qui incarne dans ce film l’un de ses plus beaux rôles.”
Le film était précédé d’un mini-buffet indien préparé par Entr’Inde et était suivi d’un débat avec Alexandra Quien, docteur en anthropologie et spectatrice attentive du cinéma indien. Elle a publié un ouvrage “Dans les cuisines de Bombay, travail au féminin et nouvelles sociabilités en Inde aujourd’hui” (qu’elle pourra dédicacer en fin de séance).
De Shaji N.Karun, Inde, 1988, drame, 1h50, VO
Avec Premji, Archana, C.V. Sreeraman
Dans un village du Kerala, chaque soir, un vieil homme attend vainement son fils, étudiant à Trivandrum, la capitale. Un jour un étudiant, de passage au village lui apprend que son fils a été arrêté lors d’une manifestation. Le vieil homme décide de se rendre à Trivandrum pour rencontrer un haut fonctionnaire de sa connaissance.
Film suivi d’un débat avec Martine Armand, spécialiste du cinéma indien et programmatrice du festival «L’été indien» au Musée Guimet.
Collation indienne servie par Entr’Inde.
De Adoor Gopalakrishnan, Inde, 1995, drame, 1h47, VO
Avec Viswanathan, Mini, Aranmula Punnamma
Film inédit.
Kunjunni est l’homme de cette histoire. Issu d’une famille aisée de grands propriétaires terriens, il rejoint le parti communiste au cours de ses études, mais s’en détourne pour se radicaliser et intégrer le mouvement naxalite maoïste.
Du mouvement gandhien pour l’indépendance, au premier gouvernement communiste élu en 1959, suivi dix ans plus tard par le mouvement naxalite engagé dans de violentes revendications, le film retrace 40 ans d’histoire au cours desquels la communauté féodale du Kerala s’est transformée en une démocratie moderne. Ce voyage dans l’histoire est aussi un voyage émotionnel à la recherche de soi.
Au cinéma Ciné 220 (Brétigny)
“Saawariya” film indien de 2007, réalisé par Sanjay Leela Bhansali, avec Ranbir Kapoor, Sonam Kapoor, Salman Khan
Genre : Comédie musicale, Bollywood
Durée : 2h 22min
Artiste vagabond et doux idéaliste, Raj arrive dans une ville rêvée, entourée de montagnes, drapée de brume et enveloppée de magie. Lors d’une nuit étoilée, il remarque une jeune femme voilée de noir qui se tient seule sur un pont. C’est Sakina, mélancolique et mystérieuse, dont il tombe amoureux. Tentant de la séduire, le jeune homme découvre peu à peu le secret dissimulé dans le coeur de Sakina. Tous deux s’embarquent alors pour un voyage de romance, de désir et de passion...
Séance exceptionnelle, en partenariat avec Fantastikindia
A l’entracte, un buffet de snacks indiens a été proposé.
Pour plus de précisions, cliquez sur ce fichier seance_21_decembre_2008.pdf
Débat avec Martine Armand, programmatrice de l’Eté Indien au Musée Guimet
Intermède : buffet de snacks indiens légers proposé par l’association Entr’Inde
Film présenté par Martine Armand
Pour plus de détails, cliquez sur le fichier communiqué par ciné220 : seance_16_nov_2008.pdf
Pour plus de détails, cliquez sur ce fichier communiqué par ciné220 : seance_26_septembre_2008.pdf
Si la vie professionnelle du réalisateur Suresh Sinha est couronnée de succès, il n’en est pas de même sur le plan privé. Marié à Bina, la fille du richissime sir B.B. Varna, et père d’une petite fille, Pummy, il vit aujourd’hui séparé d’elles. Ses beaux-parents considèrent son métier comme dégradant et son ex-épouse éloigne Pummy du monde de son père en la plaçant dans une école privée. Metteur en scène de renom, Sinha a les pleins pouvoirs sur la production de ses films. Alors qu’il reprend le chemin de Bombay, après avoir vainement essayé de voir Pummy, il fait la connaissance d’une jeune femme, Shanti. Cette rencontre l’obsède à un tel point qu’il impose Shanti, malgré l’opposition du producteur, comme actrice principale de son nouveau film. La production est un immense succès et Shanti devient une vedette populaire. Une liaison platonique rapproche Shanti et Sinha. Ignorant la véritable raison de la séparation de ses parents, Pummy rend visite à son père, fait la connaissance de Shanti, qu’elle rend responsable de cette rupture. Shanti s’écarte alors de la vie de son bienfaiteur, renonce au cinéma pour devenir enseignante. Dès lors, c’est le commencement de la fin pour Sinha. Il sombre dans l’alcoolisme. Devenu une épave, il n’ose même plus se montrer à sa fille qui, devenue une jeune et belle femme, est sur le point de se marier. Vagabond, Sinha erre dans les studios qui célébrèrent autrefois sa gloire... l’espace d’un instant, il revoit Shanti qui est finalement devenue une grande actrice du septième art; mais le choc est trop violent, usé, il meurt dans le fauteuil de réalisateur qui fut le sien.
Voir la fiche du film sur le site premiere.fr
Voir un article sur ce film sur le site peauneuve.net
Le film était suivi d’un débat animé (avec brio) par Ingrid Therwath, journaliste à Courrier International.
21 h : avant-première du film Rendez-vous à Brick Lane de Sarah Gavron. Née au Bangladesh, la jeune Nazneen, promise à un homme plus âgé, quitte sa famille et son pays pour rejoindre son futur époux à Londres. Isolée dans un pays dont elle ne parle pas la langue, elle se consacre à sa famille dans la cité de Brick Lane où règnent racisme ordinaire, tradition pesante et trafic en tous genres. Petit à petit, elle découvre pourtant la solidarité et l’amitié. Tiraillée entre traditions ancestrales et espoirs insensés, Nazneen va peu à peu prendre le contrôle de sa vie, jusqu’à franchir le pire des interdits... Et comprendre que s’octroyer le droit au bonheur a un prix.
Le 7 mars, ce film était précédé par une exposition photos et un buffet indien organisés par Entr’Inde
Le film Fire de Deepa Mehta. Sita est une toute jeune épouse qui croit à l’amour absolu. Mais Jutin son mari a déjà la tête qui tourne pour une autre. Le frère de Jutin délaisse sa femme, Radha, fuit le désir et les plaisirs et trouve refuge chez un gourou. Tous vivent dans la maison familiale sous le regard sévère de la mère des deux frères, gardienne des traditions ancestrales. Révoltée, Sita refuse le silence et bouscule le fragile équilibre de la famille. Sa rebellion déteint sur Radha et les deux femmes se rapprochent progressivement.
Il s’agit du premier volet de la « trilogie des éléments » (suivront Earth et Water). Dans ce film courageux, plein d’humanité et de tendresse, mais également sans complaisance pour la société oppressive du monde indien, la réalisatrice remet en cause les relations homme-femme dans un pays où celles-ci restent encore très traditionnelles.
La famille indienne film indien de Karan Johar - Comédie dramatique - 3h29 - 2001
Audience record pour cette soirée spéciale. La salle Méliès est pleine à craquer !
Récital de danse par la jeune indienne Devaki : danse classique indienne, chorégraphies sur de la poésie française et fusion (Devaki est une étudiante de français au collège Fergusson de Puné, venue dans le cadre d’un échange scolaire et qui nous offre amicalement ce spectacle).
Le dernier film de Mira Nair, à qui l’on doit “Salaam Bombay” et “Le mariage des moussons” : Un nom pour un autre, avec Tabu, Irfan Khan, Kal Penn (Inde/USA - Comédie dramatique - 2h02 - 2005 - VO)
de Bénédicte JOUAS et Virginie VALISSANT. Documentaire, 43 min, France (2004)
Deux films de Mani Ratnam :
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Ce film a été suivi d’une discussion avec Martine Armand, programmatrice du festival asiatique de Vesoul et du festival « l’Eté Indien » au Musée Guimet.
Le jour de son anniversaire, Jeanne apprend de sa mère que son père est Indien, Hindou de l’Inde, rencontré en voyage. Un “Intouchable”, lui dira sa mère. Jeanne est actrice, elle abandonne les répétitions de Sainte Jeanne des Abattoirs mise en scène par son amoureux. Pour partir en Inde, tout de suite, elle a besoin d’argent, elle demande à son agent d’accepter un rôle de cinéma qu’elle avait refusé. On la voit jouer ce rôle comme un calvaire qu’elle s’inflige. Elle part. En Inde, elle cherche son père, le manque, le trouve et le laisse. Elle revient.
Nouvelle collaboration entre Benoit Jacquot et Isild Besco. Pour ce drame, Benoit Jacquot a été particulièrement inspiré par le film “La croisée des destins” de Georges Cukor. Prix Marcello Mastroianni de la révélation pour Isild Le Besco à la Mostra de Venise.
Inspiré du roman d’Alexandra David Neel “Magie noire magie blanche”, une légende sur l’amour qui lutte contre l’inéluctabilité de la mort, un conte époustouflant qui s’étale de la vie au coeur de l’Himalaya du XIXe siècle jusqu’aux soubresauts du Tokyo moderne.
Tout comme “Samsara”, le premier long métrage de Nain Pan, “La vallée des fleurs” est empreint de spiritualité et de la beauté des paysages du Ladakh, au nord de l’Inde.
C’est l’occasion pour Entr’Inde d’exposer et de vendre quelques peintures de Shakuntala Patadé qui soutient cette même cause...